SORTIE DE RÉSIDENCE ÉMILIE PAYEUR + HETA BILALETDIN

Dans le but de créer des ponts entre le Québec et les pays d’Europe du Nord et d’aider les artistes à tisser des liens artistiques et professionnels, FIKA(S) a invité Émilie Payeur, une passionnée des pays nordiques et une bénéficiaire de résidence en Finlande à plusieurs reprises, d’inviter, dans le cadre du festival, l’artiste scandinave avec qui elle rêverait de collaborer. Son choix s’est porté sur l’artiste multidisciplinaire finlandaise Heta Bilaletdin. La semaine FIKA(S) sera donc l’occasion pour elles de collaborer lors d’une mini résidence de création de 4 jours qu’elles clôtureront par une performance en mode 5 à 7 à la Casa del popolo.

Émilie Payeur (QC)

Influences : Pan Sonic, Throbbing Gristle

Émilie Payeur vit et travaille à Montréal, Canada. Elle est une artiste multidisciplinaire, principalement active en musique expérimentale et en arts visuels. Souvent décrite comme étant minimaliste et parfois harsh, sa musique est principalement basée sur la technique du no-input et la prise de risque. Dans son travail visuel, elle s’intéresse d’une part aux traces qu’elle perçoit comme des vestiges d’évènements ou d’actions passées et d’une autre part à la notion de sacré, au rituel et à la transcendance. Titulaire d’un diplôme de maîtrise en composition de musique électroacoustique de l’Université de Montréal, son travail a été présenté et récompensé au Canada et à l’international. Parallèlement à sa carrière artistique, elle étudie le monde fascinant de l’herboristerie.

Heta Bilaletdin (Finlande)

Influences : Micachu, Apichatpong Weerasethakul, Kekht Aräkh

Heta Bilaletdin est une artiste finlandaise qui travaille avec le son, la musique expérimentale et l’image en mouvement. Les échantillons, les enregistrements sur le terrain, le chant, les synthétiseurs, les ordinateurs, les objets trouvés et les magnétophones sont ses principaux outils pour créer des compositions, des chansons pop inattendues, des rythmes et de la musique concrète, parfois en collaboration avec le vent, les oiseaux ou l’eau. Son travail visuel comprend des films expérimentaux, des animations et des installations utilisant souvent des sorts et des rituels comme méthodes, explorant les connexions subtiles, les mythes, les structures de pouvoir et les chorégraphies cachées dans notre coexistence.