Virginie Savard est né·e en 1993 à Rimouski et a grandi à Saint-Jean-Chrysostome. Iel poursuit depuis une crise existentielle qui se déplace simplement géographiquement (souvent). Après avoir fait une maîtrise en études littéraires consacrée à la vérité fictionnelle et à la physique quantique à l’Université Laval, tel vit maintenant à Montréal. Ses poèmes sont notamment parus dans Mœbius, Filles Missiles, Exit et Estuaire. Ses deux livres de poésie sont parus chez Triptyque : Formes subtiles de la fuite (2020) explore l’expérience de l’anxiété et de la dépression et Les deuils transparents (2022) se penche quant à lui sur les pertes qui marquent la quotidien, de celle de l’insecte à celle de la planète
Après son excellent premier recueil, Formes subtiles de la fuite, Virginie Savard revient en force avec Les deuils transparents, écrit en pleine pandémie.
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, depuis Rosa candida, une œuvre d’une grande finesse, qui lui a valu notamment le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques. Encensée par la presse, elle est aussi la lauréate de l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire islandais, pour Ör, et du Prix Médicis étranger pour Miss Islande.
Auður Ava Ólafsdóttir et Virginie Savard : Conversation sur la vie et la mort
La librairie Un livre à soi accueillera le Festival FIKA(S) et les deux autrices pour une conversation intime sur les thématiques de la vie et de la mort, de l’infime et de l'infini, de la lumière et de l'obscurité, mais aussi de la transmission du savoir entre femmes.